Poème du suédois Hjalmar Soderberg
dans le livre de Lise Bourbeau
Nous voulons tous être aimés
à défaut, être admirés
à défaut, être redoutés
a défaut, être haïs et méprisés
Nous voulons éveiller une émotion chez autrui, quelle qu'elle soit;
L'âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n'importe quel prix...
12 comments:
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, protège-la.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, affronte-la.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est un bonheur, mérite-la.
La vie est la vie, défends-la.
- Mère Theresa
Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine
Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;
Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le coeur mystérieux ;
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;
Puisque j'ai vu briller sur ma tête ravie
Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ;
Puisque j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie
Une feuille de rose arrachée à tes jours ;
Je puis maintenant dire aux rapides années :
- Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !
Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !
Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : Les chants du crépuscule)
Je vous envoie un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies,
Qui ne les eût à ces vêpres cueillies,
Tombées à terre elles fussent demain.
Cela vous soit un exemple certain,
Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries,
En peu de temps, seront toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.
Le temps s'en va, le temps s'en va ma Dame,
Las ! le temps non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame,
Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle :
Donc, aimez-moi, cependant qu'êtes belle.
http://www.litteratureaudio.net/Pierre_de_Ronsard_-_Je_vous_envoie.mp3
L'ALBATROS
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Charles Baudelaire
पुष्प की अभिलाषा
- माखनलाल चतुर्वेदी (Makhanlal Chaturvedi)
चाह नहीं मैं सुरबाला के
गहनों में गूँथा जाऊँ
चाह नहीं, प्रेमी-माला में
बिंध प्यारी को ललचाऊँ
चाह नहीं, सम्राटों के शव
पर हे हरि, डाला जाऊँ
चाह नहीं, देवों के सिर पर
चढ़ूँ भाग्य पर इठलाऊँ
मुझे तोड़ लेना वनमाली
उस पथ पर देना तुम फेंक
मातृभूमि पर शीश चढ़ाने
जिस पर जावें वीर अनेक ।।
La traduction anglaise
I don't want to be a part of the necklace of the beautiful girl,
I don't want to woo the lady love,
I don't want to be spread over dead bodies,
I don't want to act snob, after someone offers me to the Gods
Just pluck me Gardner and throw me on the road,
which is taken by the brave soldiers to give away their lives for the Motherland !
http://www.youtube.com/watch?v=wGDaLeAaI7Q&feature=channel_page
The Wedding
O marriage-bells, your clamor tells
Two weddings in one breath.
SHE marries whom her love compels:
-- And I wed Goodman Death!
My brain is blank, my tears are red;
Listen, O God: -- "I will," he said: --
And I would that I were dead.
Come groomsman Grief and bridesmaid Pain
Come and stand with a ghastly twain.
My Bridegroom Death is come o'er the meres
To wed a bride with bloody tears.
Ring, ring, O bells, full merrily:
Life-bells to her, death-bells to me:
O Death, I am true wife to thee!
Sidney Lanier
NB: Je dédie ce poème à ma cousine soeur qui a décédé il y a 12 jours à trop jeune âge...
The Wedding
O marriage-bells, your clamor tells
Two weddings in one breath.
SHE marries whom her love compels:
-- And I wed Goodman Death!
My brain is blank, my tears are red;
Listen, O God: -- "I will," he said: --
And I would that I were dead.
Come groomsman Grief and bridesmaid Pain
Come and stand with a ghastly twain.
My Bridegroom Death is come o'er the meres
To wed a bride with bloody tears.
Ring, ring, O bells, full merrily:
Life-bells to her, death-bells to me:
O Death, I am true wife to thee!
Sidney Lanier
NB: Je dédie ce poème à ma cousine soeur qui a décédé il y a 12 jours à trop jeune âge...
"I Am Not Yours"
I am not yours, not lost in you,
Not lost, although I long to be
Lost as a candle lit at noon,
Lost as a snowflake in the sea.
You love me, and I find you still
A spirit beautiful and bright,
Yet I am I, who long to be
Lost as a light is lost in light.
Oh plunge me deep in love -- put out
My senses, leave me deaf and blind,
Swept by the tempest of your love,
A taper in a rushing wind.
Sarah Teasdale
"Le temps a laissé son manteau" de Charles d'Orléans
1 - Poem - français moderne
Le temps a laissé son manteau.
De vent, de froidure et de pluie,
Et s’est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.
Il n’y a bête, ni oiseau
Qu’en son jargon ne chante ou crie :
Le temps a laissé son manteau.
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent en livrée jolie,
Gouttes d’argent d’orfèvrerie,
Chacun s’habille de nouveau :
Le temps a laissé son manteau.
2 - Poem - vieux français
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.
Il n'y a beste ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie ;
Le temps a laissié son manteau.
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau :
Le temps a laissié son manteau.
3 - Poem - English
The season removed his coat
Of wind, cold an drain,
And put on embroidery,
Gleaming sunshine, bright and beautiful.
There is neither animal nor bird
That doesn’t tell in it’s own tongue:
The season removed his coat.
Rivers, fountains and brooks
Wear, as handsome garments,
Silver drops of goldsmith’s work;
Everyone puts on new clothing:
The season removed his coat.
"Tristesse" d'Alfred de Musset
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaîté ;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
-- Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.
Translation
Sorrow
I lost my strength and my life,
My friends and my joy;
I lost till the pride
That made my genius believable.
When I knew Truth,
I thought she was a friend;
When I understood and felt her,
I was already disgusted by her.
Although, she is eternal,
And those who did without her
On this Earth didn’t understand anything.
God is speaking, we must answer him.
The only good I still have in this world
Is to have cried sometime
I will meet you yet again
How and Where?
I know not
Perhaps I will become a
figment of your imagination
and maybe spreading myself
in a mysterious line
on your canvas
I will keep gazing at you
Perhaps I will become a ray
of sunshine to be
embraced by your colours
I will paint myself on your canvas
I know not how and where
but I will meet you for sure
Maybe I will turn into a spring
and rub the foaming
drops of water on your body
and rest my coolness on
your burning chest
I know nothing else
but that this life
will walk along with me
When the body perishes
all perishes
but the threads of memory
are woven with enduring specs
I will pick these particles
weave the threads
and I will meet you yet again
In the passing away of Amrita Pritam
-Amrita Pritam
There should be
somewhere on earth
a place which no nation
could claim as it's own
where all human beings
of good will who have
a sincere aspiration
could live freely as
citizens of the world and
obey one single authority
that of the supreme truth;
a place of peace,
concord and harmony
-Mirra Alfassa (Disciple of shri Aurobindo)
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